au parc (pv Park Min-Ho)

"Je suis désolée est ce que ça va? Je ne vous ai pas fait mal? Je suis vraiment désolée"

Ce jour-là, c'était ta journée de repos. Après avoir terminé votre tournée mondiale, vous avez eu le droit à de petites vacances. Tu étais exténué de cet emploi du temps chargé, mais, tu étais obligé de le suivre pour éviter une certaine convocation dans le bureau du PDG de ton agence. Des journées et nuits d'entraînements pour finalement trois heures de concert, tu n'en revenais clairement pas que c'était la fin. Une année entière à voyager dans le monde entier pour faire des performances qui resteront gravées dans les mémoires de tes fans, oui, c'était enfin fini. Mais contrairement à ton habitude, tu avais enfin craqué. Tu avais enfin laissé tomber tes premières larmes sur scène. Alors en traînant sur les réseaux sociaux, tu avais lu les remarques de tes fans sur ce moment, tu n'en revenais pas qu'autant de personnes te soutenais, alors ça te faisais énormément chaud au cœur. Alors pour répondre, tu avais pris un selfie pour remercier tout tes fans de leurs venues et de ceux qui avaient regardés le final en live.

Alors ce jour-là, tu avais décidé de sortir de ton dortoir. Tu portais un masque noir et une petite casquette, pour éviter d'être reconnu par la moitié des paparazzis et aussi de tes fans. Tu ne voulais pas être dérangé, tu voulais seulement prendre l'air, alors tu t'étais dirigé au parc de Seoul North, qui se situait à quelques pas de ton dortoir. Les mains dans les poches, tu entrais finalement dans le parc. En marchant tranquillement, tu te perdais dans tes pensées, écoutants le bruit des feuilles qui se chamaillaient contre le vent. Mais soudainement, quelque chose te retirait de tes pensées. On t'avait bousculé. Alors machinalement, tu baissais ton masque et tu te penchais pour t'excuser.

- Ce n'est pas grave !

Tes joues tournèrent au rouge à cause de ta grande timidité.

- Je- Non... Vous ne m'avez pas faite mal. Et vous, tout va bien ?

Je suis vraiment confuse se n'est pas dans mes habitudes de bousculer les gens je suis en général de nature observatrice et attentionné à ce que je fais. Je ne m attendais pas non plus à croisé quelqu'un. Le jeune homme que je viens de bousculer abaisse son masque avant de parler. Je l observe un moment il semble vouloir se cacher de quelques choses ou de quelqu'un.

"Je suis vraiment désolée de n'est pas dans mes habitudes de bousculer les gens"

Ce jeune semble très timide. Je croise son regard soudain une nouvelle image vient s'imposer dans mon esprit une image de mes cauchemars c'est la première fois que ça arrive de façon consciente en plein jour je peux sentir mon coeur battre la chamade je dois me calmer se n'est rien juste une image un flash d'un passé que je ne me souviens plus. Après un moment je me ressaisi en disant

"ça va aller se n'est rien"

Je détache mon regard pour ne plus penser à cette image pour l'empêcher de revenir. Je fais un petit sourire en disant

"c'est vraiment un temps idéal pour se promener"

Tandis que tu te penchais pour t'excuser de la malheureuse bousculade, tu ressentais ton cœur partir en complètement en cacahuète. Tu stressais pour tout et rien, alors bousculer une femme. C'était la fin du monde. Tu te sentais honteux de ne pas l'avoir remarquée, tu avais peur que tu lui avais fait mal, mais, c'est en écoutant ses paroles que tu te redressais, soulagé de la situation. Mais quelque chose te surprenait soudainement, la femme avait l'air perdue dans ses pensées, comme si elle te reconnaissait. Tu ne l'espérais pas ; tu avais beau savoir que tu étais connu dans le pays entier, tu ne voulais pas qu'elle soit une de ces milliers de fans à se bousculer pour avoir un simple autographe, ou pour simplement respirer le même air que toi, oui ça existe...

- Vous êtes sûre que ce n'est rien ? Vous aviez l'air... Distraite...

Disais-tu, d'un air assez inquiet. Tu n'avais pas envie qu'elle tombe dans les vapes où, quoi que ce soit dans ce genre. Tu continuais à regarder la jeune femme, tu surveillais son comportement, car si jamais un paparazzi se ramenait, tu allais avoir des problèmes sur le dos. Mais lorsqu'elle parlait du temps, tu détachais ton regard de celle-ci pour regarder les arbres qui s'agitaient. Tu hochais la tête pour confirmer ses dires.

- Je suis totalement d'accord avec vous...

Tu marquais une pause avant de reprendre.

- Excusez-moi si cela paraît totalement déplacé, mais, quel est votre prénom ?

Est ce que je suis sur que se n'est rien? Non je ne suis sur de rien. J'ai jamais vraiment parlé de ces flash, de ses images qui viennent me hanter. Comme dans un cauchemar elles m'obsèdent, elle me font peur, je ne les comprends pas. Il a raison je suis distraite. Je ne souhaite pas vraiment en parler, je ne veux pas y penser. Il semble se méfier. Est il suivit? A t'il peur de quelques choses?

"se n'est rien ça ne vaut pas la peine."

Non la dernière chose dont j'ai besoins c'est qu'on s'inquiète pour mon compte. Bien que nous sommes en hiver aujourd'hui le fond de l'air est doux. C'est agréable je ferme un moment les yeux pour sentir l'air frais me balayer le visage. Il me demande mon prénom

"Je m'appelle Mae-Ri et vous? Je ne vous connais pas mais vous semblez tendue. Je suis désolée si je vous parait bizarre je ne souhaite pas vous mettre mal à l'aise."

Je remets une de mes mèches de cheveux derrières mon oreille avant de reprendre

"Il m'arrive d'avoir des flash, des images d'un passé que je me souviens pas et qui me font peur, votre regard m'a déclenché une image mais se n'est rien. Je suis désolée de vous ennuyer"

Peu importe le nombre de fois qu'elle dira que tout va bien, tu te sentiras toujours inquiet. Tu remarquais plusieurs fois, qu'elle était distraite. Dû à quelque chose qui venait de toi, tu te demandais même si elle était une fan. Mais tu gardais ton air sérieux et froid malgré tout. Tes yeux d'un noir profond suivaient tous les détails du visage de ton interlocutrice. Bien, avant que tu demandes son prénom, tu faisais de même que la jeune femme. Tu écoutais le son du vent, c'était beaucoup plus agréable que le cri de nombreuses groupies. Mais ce moment agréable fut coupé par le son de la voix de la jeune femme. Elle répondait à ta question, mais rajoutait une autre phrase qui te rassurait bizarrement. C'était une très bonne nouvelle qu'elle ne soit pas une fan et tu t'en réjouissais. Tu affichais même un petit sourire.

- Je m'appelle Min-Ho.

Tu marquais une petite pause, voir si ce prénom allait lui évoquer quelque chose, pour être bien sûr qu'elle ne soit pas une fan.

- Ne vous excusez pas, mademoiselle.

Rajoutais-tu, affichant ce même sourire qu'il y avait même pas cinq secondes. Tu l'écoutais finalement, et c'est là que tu comprenais pourquoi elle était distraite. Tu te demandais premièrement, quel flash ton regard lui provoquait. Mais tu n'allais pas lui poser une question pareille, ça ne se faisait pas et clairement, tu ne voulais pas la mettre mal à l'aise sur ce sujet. Tu passais finalement tes bras derrière ton dos et tu baissais ton regard. Tu n'étais pas habitué à parler aux inconnus que tu croisais dans la rue, cela se faisait rare. Surtout dans le milieu de la célébrité.

- Vous ne m'ennuyez pas.

Répondais-tu d'une voix assez grave. Tu étais énormément attentif aux sujets des autres personnes, tu aimais écouter les histoires des autres, tu aimais tout autant aider les autres, si cela t'était possible.

- Vous voulez un café ? Nous pourrions mieux discuter dans un endroit moins frisquet.

Demandais-tu soudainement. Oui, tu allais prendre le risque d'aller acheter un café en compagnie d'une femme. Tu en avais finalement, rien à cirer des médias. Enfin... Sauf ton patron.

Je n'ai pas pour habitude de parler de mes problèmes, et encore plus avec des inconnus. Le jeune homme se présente sous l'identité de Min Ho. Je ne suis pas certaine de vouloir trop discuter mais je dois reconnaitre qu'un café serait une bonne idée. Et puis peut être que ce jeune homme a besoins de parler. Dans le fond il parait lui aussi avoir des soucis. Nous en avons tous. Je lui fais un petit sourire avant de dire

"Enchanté de vous connaitre Min Oh. Pour le café ça serait avec plaisir"

Malgré le fait que je sois indépendante et pas toujours très ouverte pour parler de ma personne je reste une femme attentive et très à l'écoute. Deux qualités qui m'aide énormément dans mon travail à l'hôpital. Je ne suis pas ce genre de médecin à mettre une barrière je ne suis pas à considéré les patients comme des numéros je sais que derrière chaque être humain et famille il y a une histoire

"C'est vrai qu'il fait froid aujourd'hui."

Ton problème à toi, c'était les paparazzi. S'ils te voyaient avec cette femme, une polémique allait naître et tu allais avoir de sérieux problèmes avec ton agence. Tu pouvais même être viré et ne plus partager tes musiques dans le monde, ce que tu ne voulais vraiment pas. Tu t'apprêtais à mettre de nouveau ton masque, pour éviter d'être reconnu lors du chemin que tu allais emprunter pour atteindre le petit café du coin.

- Enchanté de même Mae-Ri.

Répondais-tu, accompagné d'un grand sourire charmant. C'est alors que tu cachais ton sourire avec le masque que tu portais. Tu n'aimais pas vraiment montrer ton sourire de chamalow, mais, avec les obligations de l'agence, tu étais obligé. Tu tournais tes talons et tu commençais à partir en direction du café, tu montrais bien évidemment le chemin à la jeune femme afin qu'elle puisse être devant toi. Tu étais galant, mais c'était surtout parce que tu ne voulais pas être malpoli et désagréable. Après quelques minutes de marches, vous étiez enfin arrivés au petit café. Tu ouvrais la porte, pour laisser passer la demoiselle.

Quelques secondes après, tu t'installais tranquillement à une table en compagnie de la femme. Tu levais alors ton regard, retirant doucement ton masque, tu vérifiais par la même occasion s'il n'y avait pas de paparazzis. Tu ne voulais pas faire la tête des titres dans les journaux de Séoul tout entier, ou bien même la Corée du Sud toute entière !

- Il fait un peu plus chaud ici, vous ne trouvez pas ?

Disais-tu, d'un ton plutôt hautain. Mais ce n'était pas vraiment de ta faute, tu avais pris cette habitude à force d'être avec tes frères, tu prenais des airs hautains et sans bien même t'en rendre compte. Après t'être confortablement installé, tu passais une commande auprès d'un serveur, tu prenais un petit café avec deux sucres. Tu levais finalement ton regard vers Mae-Ri, tu ne savais pas ce qu'il allait se passer durant ces prochaines minutes. Mais tu allais y aller au feeling, à coups sûrs.

- Et si nous parlions de vous ? E-Enfin... Vous voyez ce que je veux dire... P-Pardon.

Et voilà, il faut toujours que tu rates les conversations.

Nous avons chacun nos problèmes et nous avons tous nos méthodes pour y faire face. J'écoute avec beaucoup d'attention les paroles de mon interlocuteur. Il a raison une fois à l'interieur c'est beaucoup mieux. J'enlève ma veste et mon écharpe que je pose sur ma chaise où je viens de prendre place.

"Oui il fait meilleur ici."

J'ai bien remarqué le ton hautain mais ça ne me dérange pas. Nous avons tous des tons différents, des masques des apparences. Des habitudes. Nous sommes comme on n'est un point c'est tout. Je joue un peu avec mes mains. Je n'ai pas l'habitude de parler de moi. Je soupire avant de dire

"Je n'ai pas vraiment l'habitude de parler de moi. Vous voudriez que je parle de quoi?"

Dégustant ton petit café, tu étais confortablement installé sur cette chaise fait de tissu velours. Tu n'enlevais pas pour autant ton masque, que tu te contentais d'abaisser pour pouvoir boire. Puis, tu écoutais tranquillement les paroles de la jeune femme, tu zyeutais aussi de temps en temps, la clientèle pour voir si quelqu'un t'avais reconnu, pour l'instant... Tout semblait être tranquille. Et puis de toute façon, tu ne pouvais pas voir si quelqu'un te prenait en photo, non, clairement pas.

- Oh.. Et bien, de ce que vous faites dans votre vie...?

C'était déjà un bon départ, pour la connaître un peu. Ça ne se faisait pas de demander aux premiers abords de... Pourquoi tu penses à ça, tu n'es pas attiré spécialement par la gente féminine ! Tu préfère les hommes, et ça n'avait pas changé. Tu ne pouvais pas le dire à voix haute, car au final, ça allait faire polémique et tu allais te mettre la plupart de la Corée et les membres du staff à dos.

- Vous ne semblez pas vraiment à l'aise... Je suis vraiment désolé si vous l'êtes pas...

Je n'ai vraiment pas pour habitude de parler de moi. Peut être parce que je ne trouve pas qu'il y est grand chose à dire. Je bois une gorgée de mon café tout en écoutant les paroles de mon interlocuteur. Il veut que je parle de moi. De mon métier. Je lui fais un petit sourire avant de prendre la parole pour dire

"Je suis médecin, Urgentiste je travaille à l'hopital et vous?"

Je n'ai pas pour habitude de me mettre en avant. Je ne suis pas ce genre de femme qui aime le paraitre. Il a raison je ne suis pas vraiment à l'aise quand il est question de moi. C'est assez compliqué à expliquer mais c'est ainsi avec tout le monde cela ne m'empêche pas d'être sociable et à l'écoute

"Il n'y a pas de soucis ça va aller. J'ai quelques semaines assez compliqué. Vous semblez avoir peur de quelques choses je me trompe?"

Bien évidemment, Min-Ho recevait énormément de commentaires haineux; lorsqu'il avouait qu'il n'en pouvait plus d'être constamment sous les feux des projecteurs lorsqu'il sortait du dortoir... Seulement, il aimerait répondre à ceux anti-fans... Leur dire qu'ils devraient se mettre à sa place pour comprendre où il voulait en venir. Ce n'était pas du tout facile, d'être le rappeur le plus connu de Corée du Sud, alors quand il rencontrait des gens qui ne le connaissait ni d'Adam, ni d’Ève... Il était comme, soulagé. Sauf que bien souvent, certains s'amusaient à critiquer les groupes de kpop devant lui. Ce qui, ne lui donnait aucunes envie de faire connaissance avec ces personnes, si peu ouvertes d'esprit. Beaucoup lui avaient dit qu'il devait faire carrière dans un autre domaine, parce que la kpop était un truc de gamins écervelés; parfois, Min-Ho se demandait qui étaient les vrais écervelés dans l'histoire, mais il était si gentil, qu'il ne répondait même pas à ces remarques déplacées. Cependant, il dégustait son café qu'il avait commandé en écoutant la jeune demoiselle qui se trouvait en face de lui.

- Hum et bien... Je suis idole... avouait-il en rigolant nerveusement. Je suis rappeur et leader du groupe GR7...

Bon, ce n'était pas la mort d'avouer cela ! Au contraire, Mae Ri avait l'air plutôt d'une femme posée et assez respectable... Bon, oui, il ne faut pas se fier aux apparences mais... C'était ce qu'elle projetait dans sa façon d'être. Il reprenait une gorgée de son café, il n'avait pas eu sa dose au dortoir... Comme ses bandmates avaient oubliés d'en racheter... Oh, il irait d'ailleurs en racheter de lui-même, quitte à tenter le diable en se baladant tranquillement dans une épicerie. Ce n'était pas comme si les GRea7 pouvaient le reconnaître rien qu'avec un morceau de cheveux.

- C'est pour cela, si je parais effrayé comme vous dites... commentait-il, en replaçant quelques mèches de cheveux, puis, il se rappelait soudainement les politesse Coréennes, c'est-à-dire poser cette question avant toute autres... Vous avez quel âge ?

Min-Ho se sentait ridicule d'avoir oublié cette politesse... Ça se trouvait, la jeune femme devant lui était bien plus âgée qu'il ne le pensait. Intérieurement, il avait envie de se mettre des claques, histoire de soulager la honte qui se propageait en lui.

Je regarde mon interlocuteur tout en l'écoutant parler avec beaucoup d'attention. Il m'explique pourquoi il semble si effrayer. Chose que je peux comprendre. Les idoles n'ont pas vraiment de vie privé toujours poursuivis par des fans et autres des paparazzi. Je hoche la tête en disant

"je comprends mieux votre réaction j'imagine que se n'est pas toujours simple"

Il me demande mon âge. Les années passent et on ne se sent pas toujours vieillir. Bien que j'ai trente ans je ne me sens pas si âge bien que je ne suis pas vieille non plus

"j'ai trente ans pour certain je commence à me faire âgée mais pour moi je ne me sens pas si vieille que cela"

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