Qui que vous soyez, peu importe où vous vivez, vous êtes tous des menteurs. Pas forcément, des gros mensonges parfois c’est juste une « omission » de la vérité et par-dessus tout, même si vous prétendez le contraire, on aime tous les petits ragots, les histoires des autres, on se nourrit du malheur des autres et on jalouse leur bonheur. Et bien avant l’apparition des réseaux sociaux où l’on passe des heures à épier la vie des gens, ce culte du commérage est depuis bien longtemps en vigueur et certains l’ont bien compris.

Bienvenue à Roseville, une petite commune de 1 500 habitants dans le Sud de la France. Ici, il fait bon vivre, presque tout le monde se connaît et quand vous entrez chez la coiffeuse, vous êtes sûrs d’apprendre les détails les plus croustillants de la vie de vos voisins. Ici, le commérage, bien plus que n’importe où, est le sport national.

L’histoire commence vers la fin des années 80, où un homme de 50 ans au chômage mais des idées pleins la tête et beaucoup de temps libre décide de mettre à profit son inactivité pour créer ce qui s’avèrera encore aujourd’hui le magasine le plus lu de la ville : SCANDALE.

Fervent opposé à la politique du maire de l’époque et aux magouilles de la police locale, il décide d’enquêter et de révéler aux grands jours les frasques des politiques de ce monde.


Autant de gros titres qu’à produit M. BERTRAND, fondateur du magasine SCANDALE. Et la récompense ne se fit pas attendre et toute la ville attendait bientôt le nouveau numéro mensuel du magasine, aujourd’hui, incontournable. Il avait tapé dans le mille, loin de se cacher, il assuré la promotion de son magasine avec fierté quitte à en fâcher plus d’un.

Piquant, touchant, provoquant la colère ou l’empathie, les articles « gossip » de Clément BERTRAND ne laissait jamais indifférent et, c’est très vite, que même les principaux concernés ont prit goût à lire les frasques des autres.

Au début le magasin été centré sur la vie politique de la petite ville : fonctionnaire de mairie, police, administration en tout genre, personne n’était lésé. La magasine a prit de l’ampleur et s’est constitué autour de lui une petite équipe de journaliste. A la mort de Clément BERTRAND au début des années 2010, après, 30 ans de bons et loyaux services au magasine. C’est son fils, Baptiste BERTRAND qui a repris l’affaire du haut de ses 20 ans, ils avaient grandit dans cette sphère et dans le monde de la presse et c’est avec un réel engouement qu’il a récupérer le magasine.

D’ailleurs, depuis 8 ans, le magasine a bien évolué et le fils BERTRAND a étendu les rubriques aux habitants mêmes pour la plus grande joie de ces derniers car même si parfois ils se retrouvent piégés, bien souvent ce sont les premiers à écrire à la rédaction du magasine pour balancer ce qu’ils savent sur leurs frères, leurs voisins, leurs amis…. Désormais, le magasine s'est équipée d'une version électronique sous forme de blog où les internautes peuvent laisser des commentaires et s'exprimer. Ce n'est pas la seule chose que le fils BERTRAND a modifié en reprenant le magasine, la mode étant à l'américanisation, Baptiste le nouveau gérant, à pris la décision de retirer le "E" du titre du magasine.

Vous l’avez compris, ici, pas besoin des réseaux sociaux. Personne n’est à l’abris, tout le monde peut être coupable et bientôt votre linge sale sera étalé en public.

                               

informations en vrac

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› les réservations d'avatars se font pour cinq jours
› de nombreux scénarios et pré-liens sont disponibles